Cette semaine, lors d'une audition au Sénat américain, l'ancien ingénieur de Boeing, Sam Salehpou, a porté de graves accusations sur le fuselage du Boeing 787 Dreamliner et sur les représailles contre les employés.

L'entreprise a publié une déclaration bien visible sur son site officiel, affirmant que les accusations sont infondées et qu'elle encourage tous les employés à s'exprimer lorsque des problèmes surviennent. Les représailles sont strictement interdites chez Boeing.

Dans une note, elle montre l'ensemble du processus de test du 787, la résistance du fuselage où les ailes ont été soumises à 150 % de charge en plus que celle que l'avion rencontrera en vol.

Lors d'une audience au Sénat Salehpour a affirmé que les travailleurs d'une usine Boeing a utilisé une force excessive pour sécuriser des sections du fuselage du Dreamliner. La force supplémentaire pourrait compromettre le matériau composite de carbone utilisé dans la structure de l'avion, a-t-il déclaré.

L'ingénieur a déclaré avoir étudié les propres données de Boeing et conclu "que la société prend des raccourcis dans la fabrication du programme 787, ce qui pourrait réduire considérablement la sécurité et le cycle de vie de l'avion".

Salehpour a également déclaré que lorsqu'il avait fait part de ses inquiétudes à ce sujet, son patron lui avait demandé s'il était « dedans ou dehors » – qu'il faisait partie de l'équipe ou non. « 'Vas-tu juste te taire ?' … c’est comme ça que je l’ai interprété », a-t-il déclaré.

Suivez la note officielle de Boieng

https://www.boeing.com/commercial/787/quality-info#structural-testing

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